Il n’y a pas de moment plus fort que la conversation entre Jésus de Nazareth et la Samaritaine. Là, il rompt de manière classique avec le passé historique de son Peuple, invitant la femme à se tourner résolument vers lui et à se concentrer sur l’Invisible, en lien avec la religion. Il lui donne cette leçon de foi et de croyance en un Dieu invisible.
Il n’y a ni deux ni trois, mais une seule leçon de foi et de croyance que le Maître a enseigné à la Samaritaine à appliquer, et qui doit aussi être la seule règle de foi et de croyance pour tous ceux qui veulent se libérer de toutes les distractions et sensations imposées par les chefs religieux de ce monde, afin de maintenir les faibles sous leur domination. Et le Maître dit à la femme :
« Dieu est l’Esprit saint, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent véritablement en tant qu’Esprit. (Jean 4. 24)
C’est notre règle fondamentale de foi et de croyance à Emmaüs, en tant que disciples en mission pour le Christ. « Dieu est l’Esprit saint », et tout est centré sur l’Invisible ou sur l’Esprit.
Le nouveau peuple de Dieu était désormais appelé à regarder non pas les choses visibles, mais celles qui étaient invisibles. Les Apôtres enseignèrent aux disciples à ne pas les suivre, mais à regarder celui qui était parmi eux, mais que personne ne pouvait plus voir. Ils devaient tous marcher ensemble, non par la vue, mais par la foi. Car la foi n’était autre que Jésus-Christ de Nazareth lui-même, vivant avec son Peuple.
Après avoir passé trente-cinq ans en présence de l’ancien Israël son Peuple, le temps approchait où personne ne le reverrait. Pourtant, il continua à manifester sa présence parmi les Disciples avec une force croissante chaque jour jusqu’à la fin de leur mission.
Soudain, tout a changé en Israël, plus d’images, plus de manifestations, plus de démonstrations, plus d’idolâtrie, même la Shekinah ne se manifestait plus.
Tout le peuple devait réapprendre à vivre, en faisant appel à la concentration, à la coopération, à la consécration, à la réflexion, à la méditation profonde et à la consultation constante de la Parole écrite et enseignée par les Apôtres, s’il voulait être capable d’aimer ce Dieu nouveau qui le visitait et dont le Maître avait parlé lorsqu’il avait dit :
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » (Matthieu 22. 37)
Nous, à Emmaüs, en tant que disciples en mission pour le Christ, adoptons uniquement l’enseignement des apôtres que nous ne trouvons nulle part ailleurs que dans la Bible du Nouveau Testament uniquement.
En d’autres termes, la Bible hébraïque, même si elle est composée de deux parties, l’ancien et le nouveau Testament, seul le témoignage de Jésus de Nazareth dans la Bible des Apôtres est important pour nous.
Pourquoi ? – Seul le Messie, Jésus de Nazareth, pouvait mettre fin au sacerdoce lévitique et aux sacrifices quotidiens administrés par les bergers d’Israël. Lui seul pouvait transformer l’ombre des choses en réalité. Lui seul pouvait proclamer haut et fort : « Tout est accompli », selon Jean 19. 30.
Ainsi, seul Jésus de Nazareth est le modèle à suivre. Nous n’avons besoin d’aucun autre modèle à Emmaüs, ni d’Abraham, ni d’Isaac, ni de Jacob, ni de Moïse, ni de David, ni de Salomon, ni de tout autre nom figurant dans l’ancien et le nouveau Testament, si ce n’est celui du Fils de l’homme, comme il est dit :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Amos 4. 12)
L’enseignement de Jésus de Nazareth nous suffit, il est notre seul Enseignant et Dirigeant. Nous n’en avons pas deux à Emmaüs, Disciples en Mission pour Christ, ni aucun autre dirigeant au monde, si ce n’est l’Esprit saint.
Nous ne gardons aucun autre commandement que ceux présentés par le Maître des Disciples, comme :
« Aime ton prochain comme toi-même.
(Marc 12. 31)
Ou
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
(Matthieu 10. 8)
(Marc 12. 31)
Ou
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
(Matthieu 10. 8)
